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Pollution de la Seine par Vinci : tolérance zéro pour les entreprises pollueuses !

29 Avr 2019 | Communiqués, Environnement & Agriculture, Santé environnementale

Photo prise par l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPMA) sur un chantier de Vinci à Nanterre, montrant le déversement d’eaux polluées de résidus de béton dans la Seine – AAPMA

Photo prise par l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPMA) sur un chantier de Vinci à Nanterre, montrant le déversement d’eaux polluées de résidus de béton dans la Seine – AAPMA

 

La société Vinci a récemment reconnu qu’une de ses filiales a déversé pendant plusieurs mois des résidus de béton sur les berges de la Seine à Nanterre. Le pollueur doit être sanctionné, et tout doit être fait pour mettre fin à ces pratiques scandaleuses !

Pour Didier Mignot, conseiller régional, « il faut saluer la vigilance des associations qui ont permis de mettre à jour ces pratiques scandaleuses, encore trop fréquentes. Les conséquences écologiques sont sérieuses, puisque c’est une zone de reproduction des poissons qui est touchée. Beaucoup de questions sont posées ici : le béton provenait d’une centrale installée pour le chantier d’extension du RER E, dont SNCF Réseau est maître d’ouvrage. Le marché passé avec Vinci devait comporter des clauses environnementales, qui n’ont manifestement pas été respectées ! La thèse de “l’incident ponctuel” plaidée par Vinci ne tient pas. On voit qu’il y a eu, pendant plusieurs mois, dissimulation, mensonge et mépris de la nature : ce sont des armes au service de la rentabilité financière. Le pollueur doit maintenant payer !
En outre la Ville de Nanterre a rappelé que cette centrale non conforme avait été installée contre son avis, grâce à une autorisation préfectorale faisant fi de la position de la ville. Les autorités compétentes ont-elles procédé aux vérifications nécessaires ? Il faut que toute la lumière soit faite. »

Pour Céline Malaisé, présidente du groupe Front de Gauche, « alors que les chantiers liés au Grand Paris et à son réseau de transports se multiplient, la vigilance environnementale des pouvoirs publics doit être redoublée. Ces travaux indispensables pour notre Région et ses habitants sont complexes, mais ils ne peuvent se réaliser dans un tel mépris de l’environnement. Nos concitoyens y sont légitimement très attentifs. Il faut une tolérance zéro pour ces entreprises qui polluent impunément. Pour de tels chantiers, c’est notamment le rôle de la Région et d’IDF Mobilités d’y veiller, aux côtés de l’État et des opérateurs de transports. Valérie Pécresse, qui se dit à juste titre scandalisée, ne peut s’en tenir à cette condamnation morale. La puissance publique doit mettre en place des marchés avec des clauses environnementales strictes, les faire respecter, et si ce n’est pas le cas agir en conséquence. Aux côtés de l’Association de pêche et de protection des milieux aquatiques, la Région Ile-de-France, qui finance avec plus d’un milliard d’euros le prolongement d’Eole, doit porter plainte contre la filiale de Vinci qui a pollué impunément. »

Paris, le 25 avril 2019

 

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