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Échangeur d’autoroute de Porte de Bagnolet & Gare routière internationale Paris-Galliéni La santé des francilien·ne·s avant tout ! Stop aux nuisances

22 Août 2019 | Aménagement, Communiqués

Depuis plusieurs mois le groupe Front de Gauche s’inquiète de l’avenir de la gare routière internationale Paris-Galliéni, l’une des plus grandes gares routières d’Europe.

Ses 6000 m2 situés en bordure de l’échangeur A3-boulevard périphérique accueillent chaque année plus de 900 000 passager·ère·s et plusieurs milliers de bus en provenance de toute l’Europe. Ce trafic en constante augmentation génère de plus en plus de nuisance pour les riverains. Les bus débordent régulièrement de la gare et occupent l’échangeur et les rues avoisinantes. Cet échangeur autoroutier de Bagnolet constitue, selon les études d’AirParif, l’un des points de pollution le plus élevé de l’Ile de France.

Interrogée à plusieurs reprises sur cette question, la présidente d’IDF mobilités, Valérie Pécresse, n’a eu de cesse de botte en touche.

Pourtant aujourd’hui, comme le rappelle Taylan COSKUN, Conseiller régional de Seine Saint-Denis, « de nombreux arguments à la fois environnementaux, touristiques et s’agissant de transports, vont dans le sens d’un transfert de cette gare vers un territoire interconnecté préférablement situé en deuxième couronne ».

En effet, des sites comme Marne-la-Vallée par exemple auraient bien plus d’attrait que le site actuel en matière de rayonnement touristique international. Cela permettrait de rapprocher la gare de lieux d’intérêts existant, tout en offrant un réel accès multimodal, tant au réseaux RER et transiliens qu’au réseau ferré national.

Quant au site actuel, propriété du groupe RATP, il serait un excellent candidat pour accueillir le futur dépôt de bus propres. Cela maintiendrait en effet une activité économique tout en réduisant les nuisances actuelles.  

Alors que le nombre de pics de pollution de la métropole parisienne ne cesse d’augmenter d’une année sur l’autre, la santé des francilien·ne·s mérite que l’ensemble des acteurs concernés par ce dossier se penche sérieusement sur la question.

Les compétences régionales en matière de transports, d’aménagement d’environnement et de tourisme confèrent à notre institution un impératif de résultat. Valérie Pécresse doit commanditer une nouvelle étude d’AirParif pour connaître le niveau de pollution du quartier et de l’intérieur de la gare routière mais aussi lancer une réflexion sur les nouveaux lieux de stationnement des autocars en Ile de France. 

Paris, le 21 août 2019

 

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