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Crise du COVID-19 Soutenir et agir pour celles et ceux qui sauvent des vies

25 Mar 2020 | Communiqués

Paris, le 25 mars 2020
 
La vague de la pandémie de Coronavirus touche de plein fouet l’Ile-de-France. Notre Région compte le plus grand nombre de malades du Covid 19 et sa situation sanitaire est très préoccupante. Les communes, les départements et la Région sont pleinement mobilisés aux côtés des Francilien.ne.s.


Durant cette crise sanitaire d’ampleur, les élu.e.s Front de gauche tiennent à réaffirmer leur totale solidarité aux personnels soignants qui sauvent des vies.

 

Infirmier.e.s, aides soignant.e.s, médecins, personnels ouvriers, techniques et logistiques des hôpitaux… elles et ils sont en première ligne et exercent leur métier avec un sens aigu de l’intérêt général.

Depuis des années pourtant, les soignants dénoncent avec force les fermetures massives de services et de lits, le manque de moyens, les bas salaires, les pertes de postes, la destruction pierre après pierre du service public de santé, la transformation de l’hôpital en entreprise…

Depuis des années pourtant, les soignants, avec leurs organisations, demandent que l’austérité ne soit plus la boussole dans la gestion de nos hôpitaux.


Avant l’épidémie, les réponses gouvernementales à leurs justes revendications étaient bien trop souvent les canons à eau et les matraques. Avant l’épidémie, il manquait 600 millions d’euros pour les hôpitaux, 400 postes d’infirmières en Ile-de-France n’étaient pas pourvus. 


Emmanuel Macron salue aujourd’hui l’engagement des soignants. Cela ne fait pas oublier que le service public de santé  a été dépecé méthodiquement depuis des décennies. L’ampleur et la gravité de la crise sont telles que tout peut s’effondrer. Si tous les soirs à 20 heures, des millions de Français applaudissent, casserolent et chantent pour soutenir les personnels soignants, collectivement, ces Français démontrent aussi leur attachement au système public de santé.


Il est, dès lors, impossible que les mots prononcés ne soient pas suivis de décisions financières. Il est impossible que la santé essentielle à la nation reste soumise aux « lois » du marché.


Dès à présent, du matériel (masques, gants, combinaisons, lunettes) de protection doit être produit en masse et mis à disposition de nos soignants. La Région a commandé 20 millions de masques pour pallier en partie à l’impréparation de l’Etat. Dès lors des tests systématiques doivent être faits pour protéger les soignants et leurs familles dont une grande partie est déjà contaminée.


Dès à présent, un rectificatif budgétaire doit être voté afin de financer correctement l’hôpital public et pour rémunérer correctement ses personnels.


Dès à présent, un moratoire sur la tarification à l’activité dans les hôpitaux doit être pris.


Plus tard, tout doit être revu afin que le service public de santé soit une priorité nationale, que celles et ceux qui le font vivre puissent le faire correctement et soient rémunérés à la hauteur de leur travail indispensable et que la santé soit réellement un droit pour tous et toutes.

 


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