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1 million d’euros d’aide régionale à Renault ? Les aides de V. Pécresse aux groupes du CAC 40 doivent cesser !

12 Mai 2021 | Communiqués

Paris, le 12 mai 2021

Valérie Pécresse et son exécutif souhaitent attribuer ce 12 mai, à la commission permanente du Conseil régional, une subvention de 1 million d’euros à Renault pour soutenir son projet « Re Factory ». Ce projet s’inscrit dans le cadre de la restructuration du site de Flins, mais plus largement aussi dans la politique de licenciements, de délocalisations et de fermetures de sites menée par l’entreprise. Pour nous, subventionner de tels choix n’est pas acceptable !

Pour Vanessa Ghiati, conseillère régionale, « avec son projet Re-Factory, Renault dit s’engager dans l’économie circulaire. Nous sommes bien sûr favorables à ce que les industriels s’engagent davantage dans des modes de production plus durables et respectueux de l’environnement. Mais qui doit payer pour cela ? Et derrière ces annonces, quels sont réellement les choix industriels et sociaux de Renault ? Cette entreprise mène depuis plusieurs années une politique industrielle désastreuse à la fois pour ses salarié.e.s et pour le tissu industriel de notre pays. Renault a annoncé l’an dernier les fermetures de plusieurs de ses sites avec 4 600 suppressions d’emplois en France, et plus de 10 000 à l’étranger.
En Ile-de-France, le site de Choisy-le-Roi a été fermé, bien qu’il soit consacré à des activités d’économie circulaire importantes. Alors que des inquiétudes pesaient sur le site de 
Flins produisant les véhicules électriques Zoé, il est maintenant confirmé que ces véhicules ne seraient plus fabriqués en France. Un comble, alors que la demande de véhicules électriques est en constante augmentation, et que l’enjeu des relocalisations industrielles s’impose plus que jamais en France et en Ile-de-France. Sur le plan social, loin du tableau idyllique présenté dans la demande de subvention régionale, les salariés s’inquiètent du fait que les restructurations actuelles incluant le site de Flins conduisent à la suppression de 2400 emplois. Faut-il soutenir de tels choix avec de l’argent public ? Pour nous, c’est non ! »

Pour Céline Malaisé, présidente du groupe Front de Gauche, « d’une façon générale, ce type de subvention est caractéristique de la politique de soutien aux grands groupes décidée par Valérie Pécresse. Elle et sa majorité ont, au cours de ce mandat, multiplié les aides régionales à de grandes entreprises aux pratiques industrielles, sociales et écologiques plus que discutables.
De telles aides, fondées sur la théorie mensongère du ruissellement, ne sont à nos yeux pas justifiées. Ces grands groupes disposent en réalité largement des ressources propres pour financer leurs projets industriels. Ils ont en outre déjà bénéficié d’importantes aides d’État comme le CICE et le Crédit impôt recherche, avec là aussi des résultats extrêmement discutables.
Cette politique de subventions publiques se justifie d’autant moins encore que, depuis cinq ans V. Pécresse et son exécutif ont supprimé de nombreux dispositifs d’aides sociales qui bénéficiaient aux populations les plus modestes, ceci en nous expliquant que la Région devait faire des économies !
Si les groupes cotés en bourse ont momentanément été touchés par la crise de la 
Covid, on sait que les bénéfices des géants du CAC 40 connaissent à présent une reprise très rapide, pour ne pas dire indécente. Mais cela ne suffit pas à V. Pécresse, qui veut leur offrir en plus l’argent de la collectivité !
Ceci symbolise bien la politique injuste qu’elle et la droite mènent depuis cinq ans et demi à la Région. Il faut que cela cesse ! »


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